Filière « échalotes », témoignage
Yaoussa COULIBALY, secrétaire de l’association des femmes :
« Avant d’avoir la clôture, on récoltait les échalotes avant maturité, par peur des dégâts d’animaux. Et certains animaux tombaient dans les puits.
Depuis l’année dernière, la production a triplé. Cette année on a pu faire beaucoup de salades, carottes, betteraves, pommes de terre, etc. On a aussi fait une pépinière de piments. C’est important de pouvoir diversifier les productions, même si l’échalote reste notre principale culture.
C’est difficile d’écouler la production de feuilles d’échalotes. Car il faut tout vendre rapidement avant que ça ne se gâte. On va pouvoir les faire sécher, mais est-ce qu’on pourra trouver des clients pour ça ? Par contre, pour les échalotes séchées, je n’ai pas d’inquiétude, il y a beaucoup de demandes.
Mon rôle, en tant que secrétaire, est d’écrire tout ce qu’il se passe dans l’association. J’essaie de le faire petit à petit. Travailler avec l’ARCADE sur la comptabilité, les recettes, les dépenses, ça me permet d’appliquer ce que j’ai appris à l’école.
L’accompagnement de l’ARCADE a consolidé notre courage. Toutes les femmes viennent cultiver maintenant.
Les premières productions sont désormais à maturité, et les femmes de N’Tiobougou ont déjà récolté une tonne d’échalotes !
Le bâtiment de transformation des échalotes et le séchoir solaire sont terminés et opérationnels, nous vous les présenterons très prochainement en image, ainsi que les photos des récoltes !
L’extension de la parcelle et les feuilles d’échalotes après la récolte :
Les cultures de N’Tiobougou :